« Il faut réenraciner l’économie dans nos territoires »
Dans l’article paru dans le journal Le Monde (11/01/2017), Elisabeth Laville, fondatrice du cabinet de conseil Utopies et co-créatrice du Programme Noé ainsi qu’Arnaud Florentin, spécialiste du développement durable des territoires, expliquent que produire sur place ce que nous consommons n’est pas un « repli sur soi », mais une rupture avec un modèle productif devenu absurde.
» Pour un même secteur, et parfois pis encore pour un même type de bien ou de service, nous exportons la majorité de ce que nous produisons alors que, dans le même temps, nous importons la majorité de ce que nous consommons. »
« Voici quelques exemples à l’échelle nationale : dans l’agriculture, nous exportons 30 % de ce que nous produisons et importons 38 % de ce que nous consommons ; dans la métallurgie, ces taux sont de 45 % et de 62 % ; dans les machines et équipements, ils sont de 60 % et 67 % ; dans la mode, de 63 % et 73 % ; dans la chimie, de 45 % et 55 %. A l’échelle d’une aire urbaine, c’est parfois encore plus flagrant . Celle d’Angers par exemple (400 000 habitants) exporte 85 % de sa production agricole et importe 87 % de ce qu’elle consomme ; dans la mode, ces chiffres passent à 92 % et 96 %, dans la chimie à 91 % et 95 %, etc. Pour une plus petite aire urbaine, comme Morzine (5 000 habitants), la situation est encore plus préoccupante… »
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